Publié dans Politique

Municipales à Antananarivo - Harilala Ramanantsoa en pole position 

Publié le mercredi, 11 décembre 2024

Sitôt les bureaux de vote fermés, le comptage des voix dans le cadre des élections municipales et communales battait son plein en début de soirée hier dans tous les Arrondissements d’Antananarivo et ses périphéries. Les partisans des candidats ont envahis les bureaux de vote afin de s’enquérir des premiers résultats.

D’après les tendances, encore non officielles, ressorties dans la soirée d’hier, la candidate présentée par la plateforme IRMAR, Harilala Ramanantsoa se trouve en pole position. A priori, la candidate numéro 7 est donc bien partie pour occuper le fauteuil de premier magistrat de la ville d’Antananarivo. 

 

Une victoire légitime et sans surprise étant donné le niveau de préparation de la candidate, ainsi que tous les efforts fournis par son équipe. Au cours de la campagne électorale, elle était, en effet, l’une des rares candidats à avoir présenté un programme bien ficelé avec des projets définis pour la population ainsi que pour le développement de la ville des Mille.

Le choix de la stabilité 

En offrant la majorité de leurs voix à la candidate de la majorité présidentielle, la population Tananarivienne fait le choix de la continuité et la stabilité. Tout porte à croire qu’entre l’alternative d’une opposition éparpillée et celle d’une voie bien tracée, les électeurs de la Capitale ont tranché.

Il faut dire que la soirée électorale hier a été riche en suspense. Les résultats étaient serrés entre l’ex- Pds d’Antananarivo et le fils de Marc Ravalomanana au niveau de plusieurs bureaux de vote hier. Néanmoins, la candidate numéro 7 semble avoir fait la différence et a été créditée de voix supplémentaires de la part des électeurs comme ce fut le cas dans le 1er et le 6ème Arrondissements. Les premiers résultats provisoires publiés dans les prochains jours devraient conforter cette tendance.

A l’instar d’Antananarivo, les candidats de l’IRMAR sont en tête dans plusieurs grandes villes, à l’exception d’Antsiranana, si l’on se réfère aux résultats provisoires publiés tard dans la soirée d’hier. La Commission électorale nationale indépendante devrait annoncer les résultats provisoires d’ici une dizaine de jours.

 

S.R. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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